mercredi 16 mai 2007

Homme-serpent. Philip au serpent vert. Camouflage. Snakeman, 2005


Homme-serpent. Philip au serpent vert. Camouflage. River Dillon. Photomontage, Paris, 2005

Exposer la série des Hommes-serpents de River Dillon

River Dillon pourrait aussi exposer ses Snakemen: ses portraits d'hommes superposés à des serpents, ont déjà été exposés avec les Hommes-oiseaux pour la Saison Française à Berlin (ARTFRANCEBERLIN) et le Mois Européen de la Photographie à Berlin au Schwules Museum. Les Hommes-serpents étaient exposés très bas, comme s'ils sortaient du sol, et les Hommes-oiseaux étaient exposés assez haut sur les murs de l'exposition, comme si les Hommes-serpents étaient les prédateurs des Hommes-oiseaux, qui chercheraient à s'échapper en s'envolant. Exposer en même temps Hommes-serpents (les chasseurs) et Hommes-oiseaux (les proies) donne une dynamique à l'accrochage, les deux séries se répondent. Dans les Musées Ethnologiques du Brésil, exposer des Hommes-serpents rappelle les divinités reptiles sculptées ou représentées par les artistes indiens, et les Hommes-serpents, mi-hommes, mi-bêtes, qui font partie de la mythologie de nombreuses civilisations indiennes.

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